jeudi 18 décembre 2014

LA NOUVELLE HIERARCHIE DES MEILLEURS VIGNERONS DU SUD-OUEST

De jolis coups de cœur cette année, notamment en Cahors, Madiran, Jurançon ou Gaillac. Ici, les cépages et les sols ont une véritable influence, une véritable présence historique. De quoi montrer sa propre personnalité quand on en a comme c’est le cas à Cahors ou à Madiran, mais aussi en IGP.

On le voit avec des propriétaires qui prennent du galon (Haille, Vieux Touron...), d'autres qui confirment leur position dans cette hiérarchie, notamment dans celle des prestigieux Prix d'Honneur, et ceux qui changent de catégorie, un cran en-dessous (Bories, Laroque, Labarthe, Vignerons BrulhoisEugénie...).

Les prochaines dégustations viendront confirmer, ou non, cela. A suivre, donc.

Les trois meilleurs producteurs d'Armagnac sont tous au sommet : Dartigalongue, Gelas, Garreau !

Mon Classement vous ouvre les portes des vignerons qui méritent une commande.
Quand boire les millésimes : voir la VINTAGE CODE

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du GUIDE DUSSERT-GERBER DES VINS 2015 en cliquant sur le nom 

Prix d’Honneur

 

 

Prix d’Excellence

 

Satisfecits

 

Lauréats

Fabien Cardetti (Lescure)
Vincent Chabert (Bories)
Famille Dalbavie (Voie Blanche)
Doriane Dublanc (Haut-Fongrive)
Famille Périssé (Malartic)
 
Choississez une région :
ALSACE LANGUEDOC-ROUSILLION
BEAUJOLAIS PROVENCE-CORSE
BORDEAUX SUD-OUEST-PERIGORD
BOURGOGNE VAL DE LOIRE
CHAMPAGNE VALLEE DU RHONE
JURA-SAVOIE

Les vins de l'année avec Vins du Siècle




lundi 15 décembre 2014

Château de GENSAC


Château de GENSACIGP SUD-OUEST Château de GENSAC

Château de GENSAC

(IGP SUD-OUEST)
Président :Thierry Vontobel - Directeur et Oenoloque : Jacques Hauller

32100 Condom
Téléphone :05 62 28 43 94
Télécopie : 05 62 28 03 92
Email : chateau.gensac@free.fr
Site : www.domaine-de-gensac.com

Un domaine mené en viticulture raisonnée. Rendements mesurés (35 hl/ha), vendanges manuelles, vinification traditionnelle et élevage jusqu'à 24 mois dans les meilleurs fûts de chêne français. Le propriétaire passionné de chevaux lippizzans a souhaité associer l'équitation classique et les vins de qualité.

Belle réussite avec cet IGP Gers cuvée Terre à Terre rouge 2007, médaille d'Or 2012 Concours Vignerons Indépendants, avec ce nez complexe de groseille et d'humus, aux tanins harmonieux et riches, un vin charpenté, alliant structure et velouté en bouche, de bonne garde.

Goûtez l'IGP Gers Piaffer rouge 2011, assemblage de Merlot, Tannat, Syrah, Malbec, Mourvèdre et Cabernet-Sauvignon, bénéficiant d'un élevage d'un an en barrique avec une proportion de 25% de fûts neufs, puissant et harmonieux, aux tanins fermes et soyeux à la fois, de bouche complexe et persistante, aux notes de cassis mûr et d'épices qui persistent en finale. L'IGP Gers rouge Solo 2008, pur Tannat, élevé 24 mois dans des fûts de chêne sélectionnés qui permettent de dompter la matière phénolique de la parcelle de vieux Tannat, de bouche pleine et riche, développe des nuances complexes de fruits des bois et de fumé, puissant et savoureux, aux tanins denses, d'excellente évolution.

L’IGP Gers Quadrille blanc doux 2012, tris sélectifs et fermentation lente, à dominante de fruits macérés, de robe jaune, tout en structure et parfums, moelleux et fondu. Goûtez l’Armagnac Ténarèze hors d'âge, récolté à la main, pressé et vinifié avec délicatesse, distillé et élevé au Château, qui a bénéficié d'une sélection des meilleurs chênes.

mercredi 10 décembre 2014

CAHORS Château CROZE de PYS

Château CROZE de PYSChâteau CROZE de PYS

(CAHORS)
Scea des Domaines Roche

46700 Viré-sur-Lot
Téléphone :05 65 21 30 13
Email : chateau-croze-de-pys@wanadoo.fr
Site : www.chateaucrozedepys.com
Une famille de vignerons depuis 1773.Le vignoble, depuis janvier 2002, s'est engagé dans une démarche de certification dans le cadre du Référentiel QUALENVI (QUALité, ENvironnement, Vigneron, Indépendant).

“Le terroir, nous précise Jean Roche, se caractérise par une association d'alluvions anciennes et modernes : les alluvions anciennes de la vallée ont été arrachées par le Lot au socle primaire du massif central; elles sont faites de galets de quartz et de sable ferrugineux mêlés d'argile mais surtout de silice, dont on sait l'influence sur la finesse du vin. Elles sont souvent recouvertes d'éboulis du Causse et sont accumulées en monticules qui forment des terrasses et des coteaux allongés, toujours bien drainant et le plus souvent exposés au sud. Les alluvions modernes plus près de la rivière restent très favorables à la vigne, car le limon de surface recouvre une épaisse couche de graviers et de sable."

Remarquable Cahors cuvée Révélation 2011, 100% Malbec, raisins issus de sélection parcellaire dont le rendement est limité à 35 hl/ha, vendange égrappée, vinification en cuves inox thermorégulées, élevage 12 mois en fûts de chêne neufs, un vin aux senteurs d'humus et de cassis mûr, gras et persistant, riche en arômes (cerise noire, cuir, sous-bois) comme en structure.
Très savoureux 2010, au nez de petits fruits cuits, puissant, aux tanins équilibrés.charnu et complet, de très bonne évolution.Le 2009 est généreux, avec ce nez où dominent la mûre, la groseille et l’humus, associant puissance et finesse, aux tanins riches.

Le Cahors Prestige 2010, de robe pourpre, est riche au nez comme en bouche, avec des notes de fraise des bois, d'épices et d'humus, aux tanins très équilibrés et soyeux, un vin puissant et harmonieux, dans la lignée du 2009, complexe, harmonieux, alliant une bonne base tannique à une finesse persistante, de robe grenat, au bouquet intense (notes de sous-bois et de griotte mûre), de bouche ronde mais riche. Le Cahors Malbec 2011 laisse parfaitement encore s’exprimer son cépage, de belle couleur grenat, une cuvée charpentée, au nez caractéristique de fruits macérés et d'épices, de bouche riche et fondue à la fois, bien classique. 







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mercredi 3 décembre 2014

CE QU'IL FAUT SAVOIR SUR LES VINS ET LA GASTRONOMIE DU MIDI TOULOUSAIN - PYRÉNÉES

Ce sont des régions connues pour leur bonne chère, aux spécialités rustiques et solides. La viande la plus utilisée est l’agneau, préparé sous toutes ses formes. Le lait, lui sert à la fabrication du roquefort ; les peaux rejoignent les usines d’où elles ressortent transformées en gants… Dans le Rouergue, on ne fait pas mentir les proverbes, la preuve, « tout est bon dans le mouton » ! Cette cuisine utilise aussi le porc, les oies et canards, ainsi que les veaux élevés sous la mère.
Le gibier à poil (lièvre, sangliers, et une race de chamois en voie d’extinction, les isards, que l’on peut rencontrer dans les Hautes-Pyrénées)  et le gibier à plumes (grives, palombes, bécasses et perdrix) ont une place prépondérante. 

Évidemment, dans ces pays, nombreuses sont les spécialités charcutières : foie gras d’oie ou de canard, confits, magrets –toujours de ces même volailles– et même confits de porc, et tout ce qui en découle : jambons crus, cuits, saucissons, saucisses, ainsi que des préparations typiques tels le « cambayou », jarret de porc salé, le « coustellou », travers de porc, le « said », panne de porc à consommer rance dans une soupe. Les boudins n’ont pas été oubliés, le blanc appelé « melsat », le noir (« galabart ») et l’andouillette, saucisse à base de couenne. Pour Pâques, les habitants des ces régions dégustent au petit déjeuner, accompagné de radis, le « fetze », saucisse de foie de porc conservée deux mois dans la saumure puis séchée. Le mouton, si prisé, se retrouve sous forme de tripes, de gras-double. A goûter particulièrement celles du Rouergue, avec du jambon. Mais si vous préférez, il y a les ballotines de dinde, les cailles farcies au foie gras que l’on trouve dans le Lot, à Cahors, et qui sont toujours très appréciées.

En revanche, peu de poissons dans ces régions, principalement des truites, des sandres, des brochets, goujons et saumons que l’on pêche dans l’Adour. 

Bien que dans le Lot, le marché de la truffe soit très important, nous ne retrouvons pas ce légume dans les plats régionaux, ou vraiment très rarement. Les soupes, elles, sont très variées, le plus souvent à base de fèves avec du lard, du jambon, de la mie de pain, de la menthe et de l’ail, ou seulement avec du lard légèrement ranci placé dans une boîte trouée, c’est alors la « gargoutière ».
La soupe aux choux a plusieurs variantes : en Ariège on rajoute du confit, dans l’Aquitaine on lui adjoint du porc et des haricots, c’est l’« ouillade ». Elle peut être préparée avec une carcasse d’oie ou agrémentée de pain et de morceaux de fromage de Laguiole trempés dans l’huile, devenant alors « soupe de laguiole ». Le pot-au-feu de poule régional, le « mourtaïrol », est préparé avec du safran. Il peut être également cuisiné à partir de bœuf haché, de légumes et de marrons, mais reste toujours parfumé au safran, c’est ce qui fait son originalité. Une autre spécialité aveyronnaise à goûter les pour les soirs de grand froid : la soupe aux châtaignes, appelé « bajanne rouergate ».

Le fromage est bien entendu le grand maître, surtout avec le roquefort qui porte le nom du pays où il est produit. Acheté directement dans les caves, il est particulièrement enthousiasmant, à base de lait de brebis et fort crémeux. Une autre spécialité faite à base de lait de vache, le laguiole, qui comporte quelques similitudes avec le cantal, la seule différence provenant des laits –ce sont les vaches de race Aubrac qui donnent leur lait pour le laguiole et celles de Salers pour le cantal.
Peu d’originalité en ce qui concerne le pain, un seul sortant du lot, le « pain ravaille » fabriqué à Foix. Ce n’est pas le cas des pâtisseries, qui occupent une place certaine. On trouve la fouace, la pompe à huile, sorte de galette non levée à l’huile et aux noix, surtout dans la ville de Rodez. Il y a également le gâteau aux noix caramélisées de Cahors, la croustade aux pommes et aux pruneaux. Cette préparation a une particularité : sa pâte feuilletée doit être aussi fine que du papier à cigarettes, elle est donc fort légère, à savourer tiède. 

De Tarbes nous vient le gâteau à la broche, de Montcuq nous viennent les gaufres, d’Albi des navettes aux amandes et de petits bonbons à l’anis, les « jeannots », ou d’autres du nom de « briques ». Si vous passez par Montauban, goûtez les brioches décorées d’angélique, les « coques », et les dragées de Vabre, les pralines. A Toulouse, ville célèbre pour ses violettes, ne passez pas à côté des violettes confites. A Auch, vous découvrirez de petits gâteaux secs, les « dollars de Capéran », ou les fruits aux épices. Mazamet est le fief du « cuirot », autre friandise. Les douceurs de Bigorre, quant à elles, portent bien leur nom charmant de châtaignes, chardons, hussardes ou encore bigourdettes.
Nous avons gardé pour le final les pruneaux à l’Armagnac, dont la réputation n’est plus à faire. Autre digestif à base de prunes, la prune de Souillac. Pour avoir son maximum d’arômes et être plus digeste, cette préparation est préalablement chauffée dans le verre puis flambée. C’est loin d’être évident à faire, il faut une sérieuse habitude !



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LES VINS DU SUD-OUEST
(voir aussi Région Grand Sud-Ouest - Aquitaine)
Dans cette région du Sud-Ouest, les cépages et les sols ont une véritable influence, une véritable présence historique. De quoi montrer sa propre personnalité quand on en a comme c’est le cas à Cahors ou à Madiran. À quoi bon avoir de beaux cépages de caractère comme le Tannat, le Cot, La Négrette ou le Gros Manseng si c’est pour “lisser” les vins et les dépersonnaliser au point que l’on ne sait plus ce que l’on goûte ? La complexité des terroirs et des climats est pourtant bien réelle dans la région, et prouve que l’on ne fait pas la même qualité, selon les aléas de la nature, au fin fond du Béarn ou dans le Lot. C’est ce qui compte, et crée la typicité.
En Périgord, les vins retenus sont racés comme nous les aimons, marqués par des terroirs spécifiques et des cépages appropriés. C’est vrai en Pécharmant, en Côtes-de-Bergerac, en Monbazillac ou en Côtes-du-Marmandais.

La carte des millésimes



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jeudi 27 novembre 2014

GAILLAC Domaine du PIALENTOU



Domaine du PIALENTOU

Domaine du PIALENTOU

(GAILLAC)
Agnès et Jean Gervais

81600 Brens
Téléphone :05 63 57 17 99
Télécopie : 05 63 57 20 51
Email : domaine.pialentou@wanadoo.fr
Site : www.vinsdusiecle.com/domainepialentou
Site : www.domainedepialentou.com

Le Domaine de Pialentou est situé sur les terrasses de la rive gauche du Tarn, à Brens, à deux pas de la charmante Cité Renaissance de Gaillac. Sur ces coteaux de galets, graves et boulbènes, exceptionnellement bien exposés, ses vignes jouissent d'un ensoleillement généreux. Depuis le millésime 2010, toutes les cuvées du domaine sont certifiées Bio (Ecocert).

Beau Gaillac Les Gentilles Pierres rouges 2007, élevé 12 mois en barriques, un vin de fort belle évolution, riche et parfumé (griotte, mûre, humus), bien charnu, d'une bonne longueur en bouche, aux tanins équilibrés. Le 2006, fort élevé 12 mois en barriques, très classique, de couleur grenat soutenu, tout en richesse et finesse, un vin de bouche puissante et charnue, parfumé (griotte, humus...), avec des tanins ronds et intenses à la fois. Goûtez le Gaillac Les Gentilles Pierres doux 2011 (Sauvignon 50% et Mauzac 50%, une petite partie du Sauvignon a séjourné en barriques. Certifié vin Ecocert), chaleureux, fin et puissant à la fois, aux nuances d'abricot confit. Très joli Mauzac 2012, fermenté en barriques, vin biologique (Ecocert), de robe jaune paille, avec ces notes de pêche et de noix fraîche, qui associe richesse aromatique et persistance en bouche.

jeudi 20 novembre 2014

QUELS PLATS SUR LE CAHORS Château NOZIÈRES


Château NOZIÈRES

Une exploitation familiale située sur la commune de Viré-sur-Lot, en plein coeur de l'appellation. Son vignoble de 40 ha, planté est-ouest, sur des terrasses argilo-calcaires et argilo-siliceuses, bénéficie d'un ensoleillement idéal pour une maturité parfaite.

Coup de cœur pour ce Cahors cuvée Ambroise de l'Her 2011, 90% de Malbec et 10% Merlot, de couleur intense, parfumé (griotte, prune, humus), un vin riche, puissant en bouche, aux tanins savoureux, d'une jolie finale persistante, vraiment très réussi. Le 2010 est superbe, un vin opulent, avec une structure harmonieuse, bien ferme, aux tanins riches et très équilibrés, aux notes de fruits mûrs (cassis, prune...), avec, en bouche, des nuances de cuir. Le 2009, avec des notes de violette et de pruneau, est riche en couleur, classique et concentré, alliant finesse et structure, ample, de belle évolution, que l’on peut commencer à déboucher sur des gésiers de volaille confits ou une épaule d’agneau braisée.


Le Cahors Château Nozières 2011 (80% Cot, 20% Merlot sur sol argilo-calcaire, élevage en cuves inox), coloré et typé, aux notes de mûre et de pruneau, aux tanins fermes et savoureux à la fois, d'excellente base tannique, de très bonne garde.
Excellent Cahors L'Élégance 2010, pur Cot sur sol argilo-siliceux, issu de la plus vieille parcelle, cuvaison longue, élevage en barriques neuves 12 mois, au nez complexe de prune et de cannelle, aux tanins denses, un vin qui emplit bien la bouche, avec des connotations de fraise des bois et de fumé, de garde.
Goûtez ce joli vin de Pays du Lot blanc Clin d'Œil, franc et rond, facile à boire, parfait sur des crevettes grises.

Château NOZIÈRES

(CAHORS)
Famille Maradenne Guitard
Bru
46700 Viré-sur-Lot
Téléphone :05 65 36 52 73
Télécopie : 05 65 36 50 62
Email : chateaunozieres@wanadoo.fr
Site : www.chateaunozieres.com

lundi 17 novembre 2014

LE GRAND MADIRAN DU Château BARRÉJAT


Château BARRÉJATMADIRAN Château BARRÉJAT

Château BARRÉJAT

(MADIRAN)
Denis Capmartin

32400 Maumusson
Téléphone :05 62 69 74 92
Télécopie : 05 62 69 77 54
Email : deniscapmartin@laposte.net

À la tête des Premiers Grands Vins Classés. "La vendange 2013 était saine, nous dit Denis Capmartin, il a fallu être patient, et vendanger au bon moment afin de rentrer des raisins mûrs. Cela donnera des Vins plus souples, à boire un peu plus tôt. En Avril, nous proposerons les rouges 2012, des Vins avec de la matière, une couleur soutenue, de garde."

Superbe Madiran Rouge Extrême 2010, de couleur pourpre, au bouquet développé avec des nuances fruitées et giboyeuses, de bouche dense qui développe des connotations de prune cuite et de cuir, un vin complet, aux tanins denses et harmonieux, et, bien sûr, d'excellente garde. Remarquable Madiran cuvée des Vieux Ceps 2010, de bouche pleine et riche, aux nuances complexes de fruits des bois et de fumé, puissant et savoureux, aux tanins mûrs, d'excellente évolution.

Le 2012 sort : "au niveau du goût, c'est très bon, plus concentré que d'habitude, des degrés très hauts. Sur notre terroir, c'est rare d'avoir des soucis avec les raisins, nous sommes à côté des Hautes Pyrénées je ne sais pas si ce sont les montagnes qui nous protègent, mais les arrières saisons sont plutôt belles, il y a un moment que je n'ai pas eu de catastrophe au niveau climatique. Pour le Madiran il faut vendanger le plus tard possible pour ne pas avoir des tanins trop durs et, depuis plusieurs millésimes, nous avons la chance de pouvoir attendre pour vendanger à pleine maturité. On se permet des choses qu'on n'aurait pas pu faire il y a vingt ans, il y a aussi le phénomène de réchauffement climatique. Je suis vraiment satisfait de ce 2012."

Le Pacherenc-du-Vic-Bilh cuvée de la Passion, fermentation et élevage 18 mois en barriques neuves, au nez intense et frais, où dominent les fruits mûrs, les fleurs et le pain brioché, un grand vin au nez complexe et intense, de très belle évolution. Beau Pacherenc-du-Vic-Bilh doux 2010, pur Petit Manseng, élevé en fûts de chêne, aux notes fruitées et florales intenses, dominé par sa finesse aromatique (rose, miel) et sa structure en bouche, un vin très harmonieux, puissant et onctueux.

Goûtez le Pacherenc-du-Vic-Bilh sec 2012, complexe (pomme, fleurs fraîches), fort bien équilibré en acidité, tout en charpente, alliant vivacité et rondeur en bouche, et le Côtes-de-Gascogne rosé.

mercredi 12 novembre 2014

GAILLAC Château BOURGUET


Château BOURGUET
Un vignoble de 21,50 ha, cultivé depuis quatre générations avec la même passion, et situé sur les terres les plus au nord de l'aire AOC Gaillac, grâce à la cité médiévale de Cordes-sur-Ciel. Terrain argilo-calcaire très caillouteux (moyenne d'âge des vignes de 40 ans).

Belle valeur sûre avec leur Gaillac rouge 2011, 60% Braucol, 20% Duras, 10% Cabernet, 10% Syrah, charnu, aux tanins mûrs, au nez complexe dominé par la cerise et le musc, à déboucher sur un curry de poulet. Excellent 2010, coloré et dense, aux saveurs fruitées, avec ce nez caractéristique d'épices et de sous-bois, exhalant des notes persistantes, aux tanins souples mais structurés. Le 2008 a reçu une médaille de Bronze au concours général agricole Paris 2010, un vin mêlant couleur et structure, avec des notes de cerise et d'humus, équilibré, alliant souplesse et charpente.

Remarquable Gaillac blanc doux 2013, 100% Len de l'El, de jolie robe dorée intense, avec des notes de petits fruits secs et de pain grillé, tout en persistance au palais. Le Gaillac blanc Trésor d'Alayrac 2011, issu de vendanges tardives, suave, est parfumé, de bouche flatteuse et persistante, à ouvrir à l'apéritif ou sur des poires pochées. Joli Gaillac blanc sec 2012, médaille d'Or Paris 2013, avec des arômes de fougère et de fruits frais, d'une grande finesse, avec une finale persistante et puissante. Le Gaillac rosé 2012, médaille d'Argent au concours général agricole à Paris 2013, est un vin floral, tout en rondeur et fraîcheur.

Château BOURGUET

(GAILLAC)
Jean et Jérôme Borderie
Les Bourguets
81170 Vindrac-Alayrac
Téléphone :05 63 56 15 23
Télécopie : 05 63 56 15 23
Email : chateaubourguet@orange.fr
Site : www.chateaubourguet.fr

mercredi 5 novembre 2014

SUD-OUEST-PERIGORD : tout savoir sur le vignoble et les vins qui comptent




L’histoire des vins du Sud-Ouest
 
À la fin de l’Empire romain, au ive siècle de notre ère, les vignes s’étaient répandues à peu près dans toutes les régions, mais les grandes invasions n’arrangèrent pas les choses et l’agriculture vinicole en souffrit particulièrement.
 
Les vins de Gaillac, en pleine ascension, sont au XIIe siècle vendus plus cher. Ils ne craignent donc pas l’imposition de taxes élevées. De Bayonne ou de Dax transitent vers l’Angleterre les vins de la région : Bergerac, Cahors, Gaillac, Pamiers, mais Bayonne ne peut suivre l’extension prise par La Rochelle et, de ce fait, ne participe pas aux larges profits que celle-ci connaît. En 1215, Jean Sans Terre autorisa les habitants de Bayonne à “s’organiser en communes”, et en 1351 Édouard III les gratifia d’avantages liés au transport et à la vente de leurs vins en Angleterre. Cela eut pour effet un accroissement du commerce vers la Grande-Bretagne.
 
Les Chartreux ont laissé à Cahors le souvenir de leur passage. Fondé en 1328, leur monastère cultivait des vignes dont le vin était particulièrement prisé. De grands hommes l’ont savouré, dont Alexandre Dumas et Ingres.
 
Quant au Jurançon, produit dans la province de Navarre, sa célébrité fut assurée en 1553, lors de la naissance d’Henri, futur Henri iv. On raconte que son père, Antoine de Bourbon, grand amateur de Jurançon, le baptisa avec ce vin pour lui assurer force et vigueur. Henri iv sembla avoir conservé un bon souvenir de ce baptême puisqu’il continua à se faire livrer au Louvre le premier vin qu’il ait goûté. Peut-être le bon roi Henri doit-il à ce baptême particulier courage, vaillance et bonne humeur qui l’ont accompagné tout le long de sa vie. Le Jurançon a été, aussi, le vin des souverains d’Aragon et de Béarn. Les marins anglais venaient le chercher à Bayonne, les Hollandais le faisaient voyager jusqu’aux pays scandinaves. D’autre part, pour sceller le traité d’union de Kalmar, les délégués de la Suède, de la Norvège et du Danemark sortirent des caves du palais quelques vieilles bouteilles de Jurançon.
 
 

Les vins du Sud-Ouest et leurs appellations
 
- Cahors
AOC depuis 1971. Le vin de Cahors est l’un des plus anciens d’Europe. Sa naissance se situe cinquante ans avant Jésus-Christ, lorsque les Romains plantèrent de la vigne dans le Quercy. L’appellation couvre actuellement environ 4 100 ha plantés en vigne. Elle se situe au sud-ouest de ce département de part et d’autre du cours du Lot, à partir de Cahors et jusqu’à Soturac, dernière commune avant le Lot-et-Garonne, et s’étend sur 45 communes réparties dans 6 cantons, à savoir les cantons de Cahors, Luzech, Puy-l’Évêque, dans la vallée, Catus, sur le plateau nord, Lalbenque et Montcuq, sur le plateau au sud.
La spécificité la plus originale du microclimat cadurcien est liée à la topographie très particulière du site viticole. Elle réside, d’abord, dans l’imbrication étroite de la vallée dans le socle calcaire du causse qui la protège des masses d’air froid venues du nord et de l’est, et, ensuite, dans les méandres invraisemblables que décrit le Lot, entre Cahors et Puy-l’Évêque, comme s’il n’arrivait pas à quitter le vignoble enserré dans ses boucles, conscient qu’il serait du rôle protecteur et bénéfique de ses eaux, à la fois comme volant thermique et réserve hygrométrique permanente.
Selon qu’ils proviennent de secteurs différents (l’appellation est très étendue et les sols ne sont pas du tout les mêmes à Prayssac ou à Parnac), ils ont deux styles bien particuliers, du plus “léger” au plus corsé, mais tous reconnaissables entre mille grâce aux cépages classiques Malbec et Tannat, qui se plaisent dans ces sols complexes, où les graves s’associent à des alluvions anciennes. En fait :
- Les premières terrasses argilo-limoneuses, limono-sableuses et graveleuses, sont aptes à produire des vins légers et friands, à boire plutôt jeunes.
- Les deuxièmes terrasses et les coteaux de piémont, argilo-siliceux, argilo-calcaires, mêlés d’éboulis du causse, donnent des vins pleins, corpulents et de bonne garde.
- Les coteaux du rebord du causse et le plateau lui-même, calcaires et argilo-calcaires, sont susceptibles de produire des vins moins gras mais plus structurés, de belle garde.
Oubliez les vins de Cahors “primeurs”, à boire jeunes et frais, qui n’ont rien à voir avec le style de l’appellation.
 
 
- Gaillac
Le vignoble s’étend sur les deux rives du Tarn. L’AOC regroupe 73 communes et trois terroirs distincts : les terrasses de la rive gauche, où les terrains sont surtout graveleux et bien exposés; les coteaux de la rive droite, exposés plein sud et protégés par les forêts, dont les sols sont principalement argilo-calcaires profonds; le plateau Cordais, avec des sols blancs calcaires et caillouteux.
 
- Gaillac blanc sec. D’une couleur jaune pâle aux reflets verts changeants, son fruité intense est délicatement structuré par des arômes envoûtants.
- Gaillac fraîcheur perlée. Il a la particularité de conserver après le travail du vigneron une quantité importante de très fines perles. Leurs rôles principaux vont être de conserver la sensation de fraîcheur et d’exacerber les arômes naturels des Mauzac ou Len de l’EI. À boire très frais, c’est un excellent vin d’apéritif et qui s’associe avec les fruits de mer.
- Gaillac doux. Des vins très parfumés (poire, pomme, pêche), onctueux, très abordables, à goûter avec le foie gras ou les fromages bleus.
- Gaillac mousseux. Élaboré par la méthode traditionnelle (dite aussi champenoise) ou par la méthode gaillacoise.
- Gaillac rouge. Issu des cépages Duras, qui apportent charpente, équilibre et une certaine nervosité, le Braucol (ou Fer servadou), avec sa note épicée, et la Syrah pour ses tanins et ses arômes de fruits rouges mûrs. Merlot et Cabernets sont les cépages complémentaires. Avec une robe profonde, un nez puissant, il possède un équilibre subtil, une dominante de fruits rouges (cassis, framboise…) et des notes d’épices tout à fait spécifiques.
- Gaillac primeur. Il ne peut être consommé qu’à partir du 3e jeudi de novembre, et doit être exclusivement issu du cépage Gamay (qui convient parfaitement à ce type de vin) et élaboré avec des raisins entiers non foulés.
- Gaillac rosé. De couleur cerise et franche, c’est un vin fin, nerveux, aux arômes fruités. Il accompagnera très agréablement vos repas estivaux.
 
 
- Jurançon
C’est par le baptême du roi Henri IV que le vin de Jurançon (quelque 1 000 ha) acquiert ses titres de noblesse. Issus de vendanges tardives sélectionnées avec le plus grand soin, les liquoreux de l’appellation sont harmonieux, équilibrés, vifs, regorgent d’arômes de fleurs et de fruits, et se bonifient à partir de 7 à 15 ans, pour offrir un bouquet incomparable. Des vins racés. Excellent rapport qualité-prix. Sentant bon leurs vieux cépages pyrénéens, les vins secs de Jurançon sont subtils, nerveux et fruités. À boire jeunes et frais.
 
 
- Madiran
L’origine géologique des sols de Madiran date du tertiaire et du quaternaire. Au regard de la variété géologique du sous-sol de la région, les sols sont également très différents. Les sous-sols sont toujours à base d’argile plus ou moins calcaire pouvant aller jusqu’à la forme “molasse” ou “marne”. Le terroir de Madiran se classe en 3 grandes catégories.
– La première, où sol et sous-sol sont constitués d’une masse argileuse de 2 à 3 m d’épaisseur, donnant naissance à des terres du type argilo-calcaire, terrefort ou argilo-siliceux, est située en hauts coteaux ou sur le versant ouest. Sa structure argileuse et profonde lui confère une très bonne capacité de rétention d’eau. Elle est souvent réservée au vignoble de Pacherenc-du-Vic-Bilh.
– La deuxième catégorie de sol est souvent localisée sur les versants est ; elle est considérée comme la plus caractéristique de l’appellation Madiran. Ce sol est communément appelé sol à “grepp”. Le grepp, ou alios, est une concrétion ferromagnésifère qui constitue une stratification rocheuse intermédiaire épaisse de 30 à 50 cm et dont la profondeur varie très irrégulièrement entre 20 cm et 1 m. Au-dessus de cette couche imperméable à l’eau et aux racines, nous trouvons souvent des boulbènes, pauvres en argiles et en matière organique. C’est de ce terroir que sont issus les vins intenses, noirs, concentrés, aux tanins généreux.
– La troisième catégorie, sur les coteaux restants, où se situent des zones d’argiles à galets constituées de limons argilo-sableux très caillouteux caractérisés par leur bonne régulation hydrique. En effet, les années sèches, les racines vont puiser la fraîcheur dans la profondeur des argiles. En année humide, ces sols sableux et caillouteux restent filtrants et bien drainés. Ce dernier terroir donne naissance à des vins plus ronds, aux tanins amples.
 
 
- Pacherenc-du-Vic-Bilh
Une petite (par la taille) AOC de 270 ha qui produit des vins blancs secs, bien typés et charmants, au nez subtil où l’on retrouve des notes de fleur d’acacia et de fumé bien caractéristiques. Là aussi, les progrès sont constants. Cépages : l’Arrufiat accompagné de Sauvignon, Sémillon, Courbu et Manseng.
 
 
- Béarn
Vers Orthez et Bellocq, les cépages connus (Cabernet-Sauvignon, Tannat…) côtoient d’autres raisins plus spécifiques comme le Fer Servadou et le Manseng, ce qui confère aux vins rouges richesse, typicité et générosité en bouche. Excellents rosés.
 
 
- Côtes-du-Brulhois
Les vins du Brulhois (environ 205 ha), appelés “vins noirs” dès le xiiie siècle, sont d’un rouge rubis très soutenu. Le terroir particulier est associé à la présence de cépages typiques : Tannat, Cabernet franc, Cabernet-Sauvignon et Merlot, auxquels viennent s’ajouter le Fer Servadou et le Cot, qui donnent des arômes caractéristiques de confiture, de grillé, de fruits mûrs.
 
 
- Irouléguy
Le rouge est corsé et coloré. C’est un vin puissant qu’il faut laisser reposer (le temps qu’il perde son âpreté naturelle), et qui mérite d’être plus apprécié. Agréable rosé sec et franc.
 
 
- Buzet
Le vignoble de Buzet (2 120 ha) bénéficie d’un beau terroir situé sur les coteaux qui surplombent la vallée de la Garonne. Avec un encépagement quasi identique du vignoble bordelais, l’AOC Buzet est emmenée par la dynamique cave coopérative des Vignerons de Buzet qui joue un rôle déterminant dans la reconnaissance de ses vins. Elle contrôle la très grande majorité du vignoble et s’est donné les moyens de faire des vins de grande qualité en s’offrant des installations très performantes.
 
 
- Fronton
Près de Toulouse, le vignoble de Fronton (2 000 ha) est très ancien, et possède une typicité qui lui est propre grâce à son cépage prédominant, la Négrette, à laquelle s’associent les Cabernets, le Gamay, le Malbec ou la Syrah. À noter que les rosés sont souvent délicieux.
 
 
 
 

Les vins du Périgord et leurs appellations
 
Les rouges
 
 
Bergerac et Côtes-de-Bergerac
On distingue :
 
La rive droite
- Les terrasses de la Dordogne ; la vigne s’étend sur les sédimentations de la rivière (essentiellement alluvions anciennes et dépôts récents lessivés). Ces sols maigres, souvent constitués d’apports colluviaux importants, sont d’excellentes terres à vigne. Ces terrains ont été délimités dans l’aire AOC de Montravel, productrice de vins blancs secs.
- Le vignoble de plateau (Villefranche, Saint-Médard-de-Gurson, Ponchapt) constitué d’un soubassement calcaire, recouvert des sables et de gravier du Périgord. Cette région fait partie de la zone des Côtes-de-Haut-Montravel, vins blancs moelleux.
- Les pentes sud au nord de Bergerac abritent les vignobles de Pécharmant (rouge) et de Rosette (blanc moelleux) ; les coteaux, recouverts de sables et de gravier du Périgord, sont disposés en hémicycle autour de Bergerac.
 
La rive gauche
- Les coteaux, au sud de Bergerac, s’abaissent en une succession d’ondulations et de croupes de moins en moins accusées. Cette caractéristique topographique explique les possibilités viticoles sur un versant nord largement ensoleillé. Sur les pentes, au sol argilo-calcaire, se déploie notamment le vignoble de Monbazillac.
- Une zone de plateaux plus ou moins érodés succède ensuite à cette côte. Ces plateaux, aux sous-sols calcaires (calcaire de Monbazillac, calcaire de Castillon), sont recouverts de sols variant des limons décalcifiés (type boulbène) aux sols argilo-calcaires. Cette région constitue l’aire géographique de l’appellation Bergerac. D’une intense couleur sombre, les Côtes-de-Bergerac rouges sont issus des meilleures sélections de chaque viticulteur et bénéficient souvent d’un élevage en fûts.
 
 
Pécharmant
Cabernet franc, Cabernet-Sauvignon, Cot ou Malbec et Merlot noir, tels sont les cépages qui participent à l’élaboration de l’appellation Pécharmant. La particularité de son sol, dénommé “sables et gravier” du Périgord, est qu’il renferme en profondeur une couche d’argile ferrugineuse appelée “tran”.
 
 
Les blancs
 
 
- Bergerac blanc
Des vins fins, légers et fruités, qui sont en progrès, ce qui est une bonne chose. Très proches des Bordeaux blancs secs. Certains sont aujourd’hui remarquables, associant nervosité et rondeur en bouche. Les Côtes-de-Bergerac blancs se divisent en trois catégories : demi-sec, moelleux et doux, selon leur richesse en sucre. Les Côtes-de-Bergerac moelleux représentent l’essentiel de la production (Sémillon).
 
 
- Monbazillac
Issue de l’assemblage de trois cépages, Sémillon, Sauvignon, Muscadelle, l’AOC Monbazillac est récoltée par vendanges manuelles et tris successifs, pour ne choisir que les grains de raisin atteints de cette fameuse et miraculeuse “pourriture noble”.
 
 
- Saussignac
Nés de l’assemblage du Sémillon, Sauvignon, Muscadelle, Ondenc et Chenin, les vins bénéficiant de l’appellation Saussignac sont exclusivement des vins blancs moelleux.
 
 
- Rosette
Essentiellement issue de l’assemblage de trois cépages, Sémillon, Sauvignon, Muscadelle, l’AOC Rosette est un vin blanc à la robe légèrement paillée. Moelleux, souple et rond.
 
 
- Montravel
Les vins de Montravel ont accédé au statut de vins d’appellation d’origine contrôlée en 1937, montrant ainsi l’antériorité des traditions viticoles en Dordogne. La production des vins blancs se répartit entre Montravel (sec), Côtes-de-Montravel et Haut-Montravel (moelleux). Ces vins sont issus d’un assemblage de Sémillon, Sauvignon et Muscadelle. L’Ondenc et le Chenin peuvent servir aussi à l’élaboration de l’appellation.
 
 
Duras
Dans le Lot-et-Garonne, touchant la Gironde, l’aire géographique de l’appellation correspond à celle du canton de Duras. La vigne s’étend sur les sommets ou les versants sud des coteaux (1 800 ha). Deux grands types de sols : les parties supérieures sont constituées par des molasses de l’Agenais ou du Fronsadais (boulbènes) et plantées de cépages blancs ; les argiles compactes mélangées de calcaires divers de l’Agenais, de Monbazillac, calcaires à astéries ou résidus lacustres, occupent les pentes et sont les terrains privilégiés des vins rouges.
 
 
Côtes-du-Marmandais
La vigne est connue ici depuis les Romains. Des vins rouges (Cabernet, Merlot et Malbec), à la fois souples et charnus, et des blancs, francs, fruités, vifs et ronds.
 
 
 
 
Les vins du Sud-Ouest à table
 
- Bergerac et Monbazillac. En Bergerac et Côtes-de-Bergerac, les rouges, parfumés et souples, sont adaptés à des viandes grillées, une côte de veau, un cassoulet ou une daube. Le blanc sec s’associe avec des écrevisses, des sardines grillées. Les moelleux, très fruités, aux connotations de miel, se goûtent à l’apéritif, en dessert sur une île flottante ou un flan, sur un bleu et le foie gras.
 
- Cahors. Un vin riche en couleur comme en charpente qu’il faut apprécier avec des tripes, du gibier (chevreuil), un caneton aux figues, une oie rôtie aux marrons et aux pommes.
 
- Gaillac. Le rouge s’adapte à la plupart des viandes et des plats légèrement épicés. Le blanc est vif et rond à la fois, à déboucher sur les poissons de rivière.
 
- Jurançon. En blanc sec, un vin au nez de fruits secs, racé, tout en bouche, avec les poissons de rivière, et, en moelleux, un vin bouqueté, onctueux et typé, qui s’accorde avec les mêmes mets que ceux des autres liquoreux.
 
- Madiran. Complexe et concentré, très parfumé, aux tanins fermes et puissants, très typé, un vin qu’il faut savoir attendre, à boire avec une viande en sauce, le gibier à poil ou un cassoulet.